Réaliser le premier bilan CO2 de sa PME : comment s’y prendre ?

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Consciente des enjeux liés au développement durable, la Fondation Renaissance s’appuie sur une politique d’investissement responsable. Dans cette optique, elle accompagne l’ensemble de ses participations dans leurs démarches de réduction de leur empreinte carbone.

Pour la plupart des entreprises, établir un bilan carbone n’est pas forcément chose aisée. Un manque d’expertise à l’interne et la difficulté à collecter les données nécessaires représentent les principaux obstacles identifiés.

Pour soutenir ses participations dans cette démarche, la Fondation Renaissance mandate le bureau maneco, société genevoise experte dans le domaine de l’environnement et du développement durable depuis plus de 25 ans. Spécialisée dans la réalisation de bilans carbone pour les entreprises, elle compte parmi ses clients de grandes sociétés telles que les Services Industriels de Genève, des communes et des PME actives dans les services et la construction.

 

L’anticipation des PME suisses déjà sensibilisées

Si le contexte législatif est encore peu contraignant en Suisse, comparé à d’autres pays comme la France par exemple qui impose la réalisation d’un bilan carbone aux entreprises à partir de 500 salariés, les PME suisses sont toutefois sensibilisées à la problématique : « En Suisse, pour l’instant, nous avons une loi sur le CO2 qui taxe uniquement les combustibles, donc le gaz et le mazout. La loi sur le CO2 qui a été refusée en votation en 2021 va certainement revenir avec des contraintes réglementaires ambitieuses en matière de réduction de CO2. Aujourd’hui, nombreuses sont les entreprises qui s’intéressent à leur bilan de gaz à effet de serre. Nous recevons beaucoup de demandes de tous types d’entreprises qui saisissent les opportunités pour anticiper ces contraintes légales », explique Laurent Cornaglia, fondateur et directeur associé du bureau maneco.

Cette volonté est également guidée par une certaine pression opérée par les fournisseurs, les clients (via des appels d’offres bas carbone), les collaborateurs ou encore les investisseurs : « Les investisseurs analysent les risques et veulent aujourd’hui investir dans des sociétés actives dans des secteurs sains, afin d’éviter des taxations et des problèmes de législation et de pollution », explique Christian Waldvogel, directeur associé de Renaissance.

 

Les étapes clés pour réaliser son premier bilan de CO2

Définir ses ressources

Pour démarrer, il est essentiel de définir le périmètre à couvrir avec le bilan de gaz à effet de serre (GES) et quelles sont les ressources à disposition pour sa réalisation. Selon la taille de l’entreprise et le volume de données à collecter, les ressources nécessaires peuvent énormément varier, qu’elles soient humaines ou budgétaires. En fonction de ce périmètre d’analyse, l’entreprise définit si les ressources sont disponibles à l’interne ou s’il est plus pertinent de faire appel à une société spécialisée en bilan carbone.

Généralement, les entreprises pensent connaître leurs principales sources d’émission. Cependant, la réalité du bilan de CO2 effectif est souvent bien différente car les entreprises n’ont souvent pas conscience du périmètre complet d’une telle analyse. Les sources « classiques » du bilan de CO2, que l’on dénomme « scope 1 : émissions directes» et « scope 2 : émissions indirectes liées à l’énergie », sont facilement identifiables. Par contre, les autres sources d’émissions indirectes du bilan, à savoir « le scope 3 », sont plus complexes à identifier et surtout à quantifier, car elles peuvent comprendre toute la chaîne de valeur, de la fabrication des produits jusqu’à leur utilisation, voire même leur recyclage.

En termes de temps, il faut compter plusieurs jours de travail pour en ressortir une analyse sérieuse. « En dessous de 4 à 5 jours de travail, il est difficile de réaliser un inventaire qualitatif de gaz à effet de serre. Ensuite, il n’y a pas de limite vers le haut car certaines grandes entreprises peuvent employer une personne ou une équipe à plein temps pour réaliser ces bilans. Il faut toutefois veiller à ne pas non plus créer une usine à gaz qui pourrait décourager les équipes », explique Céline Castiglione, chargée de projets au bureau maneco.

Un bilan carbone est réalisé généralement annuellement, mais selon le plan d’actions défini et les mesures qui peuvent parfois prendre plus de temps pour porter leurs fruits, il peut s’effectuer tous les deux, trois ou cinq ans.

L’interprétation des données

Une fois les données collectées, il est temps de passer à leur analyse. L’interprétation de ces données, issues de factures et d’autres relevés de consommation d’énergie, peut se révéler complexe pour une entreprise. L’intervention et le soutien d’une société spécialisée s’avère parfois indispensable pour le traitement de ces données et pour la recherche de mesures d’amélioration.

L’adhésion des collaborateurs

Réaliser un bilan carbone permet à l’entreprise d’identifier des leviers d’action pour se libérer de sa dépendance aux énergies fossiles. Cela procure également des opportunités en termes de communication environnementale. Enfin, n’oublions pas l’aspect fédérateur de telles démarches lorsque les employés se retrouvent à travailler collectivement autour d’un projet responsable. Pour Sabine Dubuis, ESG Officer chez Renaissance, « un employé motivé est un employé qui travaille mieux. Il s’agit également d’une démarche qui apporte de la valeur ajoutée en termes d’image. Si une entreprise se donne les moyens de mettre en place une telle stratégie, cela reflète la qualité dans son ensemble, comprenant le bien-être de ses collaborateurs, la qualité de ses produits, l’impact de ses produits et de ses décisions. Ce sont très clairement des opportunités de valeur ajoutée pour l’entreprise. »

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